Qui sommes-nous ?

L’équipe Cyclow-tech, composée de Basile Fleury, Paul Lebreton et Melaine Piton, étudiants en Environnement et Aménagement du territoire à l’école Polytechnique de l’université de Tours.

Paul Lebreton

Basile Fleury

Melaine Piton

Comment vous est venue l’idée de partir faire un tour d’Europe à vélo à la découverte des low-tech ?

Melaine : Tout part d’une discussion où nous avons évoqué l’idée de s’investir dans d’autres domaines que les études afin de pouvoir prendre un certain recul sur notre orientation.

Rapidement, nous avons établi que nous souhaitions défendre et soutenir une cause proche de nos convictions. La mise en valeur des low-tech est ainsi apparue comme une évidence

Basile : L’idée de voyager en Europe à vélo est arrivée ensuite. Nous estimons que le lien entre la promotion du vélo et la lutte contre la pollution est étroit, et nous souhaitons encourager les citoyens à s’interroger sur leur façon de se déplacer.

Étant assez aventuriers dans l’âme, le vélo s’est imposé comme une évidence puisqu’il permet de voyager en restant au contact des gens et des milieux traversés.

A propos de votre planning, comment s’organise l’avant-voyage ? Quand prévoyez-vous votre départ  ?

Paul : Le premier volet de ce projet se déroule actuellement, sur la période septembre 2022 - février 2023. Le départ du Cyclow-tech Tour est fixé le 1er Mars, après la période hivernale.

Cette première période sera l’occasion de rencontrer, interviewer, échanger, partager... avec les différents acteurs français tournés vers les low-tech (associations, entreprises, particuliers). Il s’agira également de continuer à réunir des fonds avant de partir, et de préparer notre départ, en particulier sur le plan physique.

La deuxième phase du projet se déroule de mi-février à mi-août 2023. Elle visera à explorer l'Europe à vélo afin de faire connaissance avec les nouveaux acteurs de cette démarche, et de filmer, commenter, dessiner les inventions low-tech qu'ils imaginent. Sans impératif de vitesse, nous projetons de traverser plus de 17 pays différents à la rencontre de ceux qui, à leur échelle, participent à la création d'une société plus soutenable et désirable.

Avez-vous déjà planifié l’itinéraire de votre expédition ? Si oui, par où passez-vous ?

Basile : Nous avons établi notre itinéraire selon plusieurs facteurs :

  • Les entreprises, associations et acteurs indépendants que nous souhaitons rencontrer.
  • Le relief et l'accessibilité des sentiers pour les cyclistes
  • La météo, en particulier la température. Il s'agira d'être dans le Sud de l'Europe pendant les premiers mois de l'année, et au Nord lors des mois les plus chauds.

Nous commencerons notre voyage par l’Espagne, en particulier Barcelone, où nous attendent nos premiers collaborateurs.

Quel est l’objectif de votre voyage ? Pensez-vous avoir des retombées sur la société, et en particulier sur le monde étudiant ?

Melaine : L'urgence climatique étant une thématique globale, nous jugeons nécessaire que notre projet vise à toucher un maximum de personnes ; étudiants, scolaires, professionnels, entreprises, associations et tous ceux qui se sentent concernés par les enjeux écologiques actuels.

Nous souhaitons montrer que nous, étudiants, avons l'envie (et la force dans les jambes !) pour apporter des solutions, des techniques et des savoir-faire moins destructeurs pour "construire" un monde plus agréable à vivre et plus soutenable. Montrer qu'un projet de ce type est réalisable et faire réfléchir (et rêver) les gens.

Notre voyage s'adresse également aux urbanistes actuels et en devenir qui verront qu'il est possible, en France comme ailleurs, de bâtir et de concevoir autrement pour rendre nos territoires plus résilients, moins énergivores et moins gourmands en ressources.

Nous souhaitons sincèrement contribuer à l'émergence de la démarche low-tech auprès des générations actuelles et futures... et nous pensons que le support vidéo et le journal illustré sont les supports les plus adaptés pour ce type de démarche.

« Voilà bien de la science, bien des plans, bien des essais, bien des coups de marteau et de lime. Tout cela pourquoi ? Pour gagner peut-être un quart d'heure sur la durée du voyage entre Paris et Le Havre. Et que feront-ils, les heureux voyageurs, de ce quart d'heure si chèrement acheté ? Beaucoup l'useront sur le quai à attendre l'heure ; d'autres resteront un quart d'heure de plus au café et liront le journal jusqu'aux annonces. Où est le profit ? Pour qui est le profit ?

Chose étrange, le voyageur, qui s'ennuierait si le train allait moins vite, emploiera un quart d'heure, avant le départ ou après l'arrivée, à expliquer que ce train met un quart d'heure de moins que les autres à faire le parcours. Tout homme perd au moins un quart d'heure par jour à tenir des propos de cette force, ou à jouer aux cartes, ou à rêver. Pourquoi ne perdrait-il pas aussi bien ce temps-là en wagon ? »

Propos sur le bonheur, Alain

Participer ?

Vous souhaitez soutenir notre projet et promouvoir les alternatives low-tech ?

Aidez-nous en faisant un don !

Ils nous soutiennent déjà

Vous naviguez sur un site basse consommation. Chaque page émet en moyenne 14 fois moins de CO2 par vue. Pour un site comptant 10 000 vues par mois, cela représente 1.3 kg de CO2 par an.

Tous droits réservés © 2022 | Mentions légales
Site réalisé par Valentin Le Lièvre